Description :
À leur demande et avec les jeunes, l’ACELF a élaboré 3 activités pédagogiques dans le but d’aider le personnel enseignant à favoriser chez leurs élèves un rapport positif à la langue et à la culture d’expression française. Ces activités, se nomment : Nos insécurités en mèmes, Mon insécurité en croquis-note et Contrer notre insécurité.
Afin de développer ces activités, l’ACELF a réuni un groupe de 16 personnes composé de jeunes et d’intervenants en éducation francophone pour identifier une ressource permettant de développer un rapport positif à la langue française et à la culture francophone. Les jeunes ont mentionné l’importance de la conscientisation, de mieux comprendre l’(in)sécurité linguistique et son impact sur leur cheminement identitaire. Ces 3 activités pédagogiques ont été officiellement lancées lors du Symposium national sur la sécurité linguistique, le 3 mai 2019, à Ottawa, en partenariat avec la FJCF.
Objectifs :
Sensibiliser le personnel enseignant et les élèves à l’enjeu de l’insécurité linguistique afin de favoriser un rapport positif à la langue française
Voici les objectifs ciblés par chaque activité :
Organisme responsable :
Association canadienne d’éducation de langue française (ACELF)
Lieu :
Ne s’applique pas
Budget :
Entre 5 000$ et 10 000$
Clientèle visée :
Personnel enseignant des écoles de langue française primaires/élémentaires et secondaires.
Partenaires :
La Fédération de la jeunesse canadienne-française (FJCF) pour la tenue du symposium et le ministère du Patrimoine canadien pour son appui financier à la réalisation de nos ressources en construction identitaire.
Résultats quantitatifs:
La Banque d’activités pédagogiques est la section la plus consultée du site Internet de l’ACELF avec, en moyenne, plus de 180 000 activités téléchargées par année. Un feuillet promotionnel des 3 activités sur l’insécurité linguistique, imprimé en 600 exemplaires, a été diffusé lors d’activités de formation.
Résultats qualitatifs:
Ces activités ont été rédigées par Camille Boudreau, jeune enseignante de l’Ontario, et ont été testées en salle de classe pour en valider toute la pertinence. Ces 16 jeunes et intervenants en éducation et leurs élèves ont contribué à l’élaboration ou à la validation des 3 activités.
Exemple de leçon apprise :
Nous n’avons pas appris de leçon particulière. Ce projet nous a confirmé de nouveau que notre méthodologie est la bonne. Pour la mise sur pied de toutes ses ressources pour favoriser le développement d’une identité francophone, l’ACELF réunit les personnes clés, actives sur le terrain en milieu scolaire, pour s’assurer que le projet répond à des besoins concrets et actuels.
Exemple de succès ou de réussite :
La réussite du projet repose sur le principe du « par et pour les jeunes » qui a été utilisé pour l’élaboration de cette ressource pédagogique et de la concertation entre des jeunes et des intervenants en milieu scolaire pour déterminer les besoins auxquels la ressource doit répondre. De plus, ces 3 activités ont été testées par du personnel enseignant en salle de classe, avec succès, avant leur diffusion.