Annexes

La sécurité linguistique est l’affaire de tous et toutes, et nous souhaitons vivement que cette stratégie soit accessible pour chaque personne au Canada. C’est pourquoi nous tenons à clarifier le sens de certains termes utilisés dans ce document.

Annexe 1 : Lexique

Communauté éducative

Les professionnels et professionnelles du continuum de l’éducation (éducateurs et éducatrices, enseignants et enseignantes, directions, surintendants et surintendantes, professeurs et professeures, doyens et doyennes, etc.), les parents et autres accompagnateurs et accompagnatrices des apprenants et apprenantes.

Contenus

Depuis le virage numérique, le secteur culturel emploie plus souvent ce terme pour désigner toute une gamme de productions médiatiques (livres et périodiques, chansons, émissions télé, vidéos, balados, jeux, applications, blogues, etc.)

Continuum de l’éducation de langue française

La gamme d’institutions qui assurent l’éducation en français au Canada (garderie, école primaire, école secondaire, collège, université, formation continue [éducation aux adultes], etc.) Aux fins de cette stratégie, les établissements d’immersion française, les programmes de core French et de French as a second language font aussi partie de ce continuum.

Diversité langagière :

Nous parlons plusieurs français au Canada. La langue a évolué différemment d’un bout à l’autre du pays, et une abondance de régionalismes (termes fréquemment employés dans une ou plusieurs régions) et accents en témoigne. De plus, des vagues successives d’immigration continuent de diversifier et d’enrichir les français canadiens. Le terme « diversité langagière » tient compte de toutes les variations du français, qu’elles soient de l’ordre de l’accent, du vocabulaire, du registre, etc.

Francophones

Cette stratégie tient compte d’une définition qui inclut tous ceux et toutes celles qui partagent l’utilisation du français. Nous ne faisons pas de distinction entre ceux et celles pour qui le français est la langue première, la langue seconde, ou une langue parmi plusieurs.

Espaces de vie

Il importe que les occasions d’utiliser le français et d’évoluer en français soient nombreuses et omniprésentes, et que les francophones possèdent suffisamment de confiance et de résilience pour saisir ces occasions. Cette stratégie vise à multiplier les espaces où il fait bon vivre en français, et encourager les locuteurs et locutrices à évoluer en français même là où les conditions ne sont pas optimales (où les francophones ne sont pas les seuls lors d’une activité, ou dans un bureau où la majorité parle en anglais, par exemple). Il est parfois question de « normaliser » (rendre normal ou plus acceptable) l’utilisation du français. Il est cependant important de ne pas confondre cette « normalisation » avec les efforts d’assurer un usage normalisé du français (conformité aux règles du français standard.)

Locuteur ou locutrice

Individu qui utilise une langue; dans notre cas, le français.

Résilience

Capacité de résister à des pressions négatives et de surmonter des défis linguistiques que peut vivre un locuteur ou une locutrice au jour le jour (ex. : continuer de parler en français dans un groupe, même quand on se trouve dans la minorité linguistique et qu’on pourrait adopter la langue de la majorité).

Registres de langue

Variations langagières qui se remarquent par le changement de ton, de vocabulaire, etc., selon le contexte (social, culturel, professionnel, etc.) dans lequel se trouve le locuteur. Un niveau d’expression qui est appelé à changer en fonction de différentes situations de communication. Bien qu’il existe plusieurs registres de langue, elles n’ont pas toutes la même valeur sociale.

Norme langagière

L’idée qu’il existe une seule et unique façon de parler, d’écrire ou d’utiliser une langue – ici, le français. Certains évoqueront « le français standard » ou le « français de référence » : un français hautement normé qui appelle une comparaison – souvent défavorable – avec son propre emploi de la langue.


Annexe 2 : Récapitulatif de la démarche

La Fédération de la jeunesse canadienne-française (FJCF) porte le dossier de la sécurité linguistique depuis 2014.

En septembre 2016, la FJCF rassemble plusieurs partenaires pour constituer un groupe de travail sur la sécurité linguistique.

La FJCF s’est alliée avec :

  • L’Association canadienne d’éducation en langue française (ACELF)
  • La Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA)
  • La Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (FCE)
  • La Fédération culturelle canadienne-française (FCCF)
  • Le Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada (RCCFC)
  • La Commission nationale des parents francophones (CNPF)
  • La Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF)