Initiatives provinciales et territoriales

Voici quelques initiatives provinciales et territoriales découlant de la Stratégie nationale pour la sécurité linguistique. Pour vous informer et vos inspirer!
Merci à Solutions Eurêka, experts-conseils, pour l'appui à la réalisation de ce répertoire.

Tchisque-té (Nouvelle-Écosse)

En Nouvelle-Écosse, les jeunes francophones sont souvent invisibles lorsqu’ils quittent l’école. Ils travaillent et étudient la plupart du temps en anglais, ils ont des partenaires anglophones, etc. Les communautés francophones en Nouvelle-Écosse étant réparties partout dans la province, ils ont rarement l’occasion d’échanger eux. Grâce aux ateliers et rencontres de Tchisque-té, le CJP souhaite revitaliser le désir des jeunes de connecter entre eux en français et leur permettre de réseauter. La programmation des activités est faite par les participants, qui nomment leurs besoins et désirs par le biais de sondages. À travers des ateliers et des rencontres virtuelles et en personne, les participant.es ont l’occasion de se divertir, d’échanger et de développer leurs capacités en français.

Organisme responsable :
Conseil jeunesse provincial de la Nouvelle-Écosse (CJP)

Lieu :

Nouvelle-Écosse (virtuel et présentiel)

Budget :
Entre 5 000$ et 10 000$

Clientèle visée:
Jeunes de 18 à 25 ans d’expression française de la Nouvelle-Écosse

Objectifs:

  • Encourager le réseautage des jeunes d’expression française qui habitent dans la province de la Nouvelle-Écosse âgé.es de 18 à 25 ans.
  • Offrir des ateliers et des lieux d’échanges dans la langue française à ces jeunes. – Répondre aux besoins des jeunes adultes d’expression française à travers la province.
  • Engager des professionnels d’expression française et ainsi contribuer à l’offre active de services en français de la province.
  • Développer de nouvelles compétences des jeunes adultes d’expression française de la province
  • Contribuer à l’augmentation de la fierté linguistique des jeunes d’expression française de la province

Partenaires:
Université Sainte-Anne, Conseil scolaire acadien provincial, FJCF.

Résultats quantitatifs:

  • Pour l’année 2021-2022: une soixantaine de participant.es

Résultats qualitatifs:

Selon les évaluations, les participant.es apprécient à 100% les activités. Les étudiant.es mentionnent se sentir isolé.es depuis la pandémie et ces activités leurs offrent une opportunité de se réunir dans un contexte informel, mais informatif et, surtout, en français.

Exemple de leçon apprise :

Les défis liés à la pandémie sont encore présents, mais les activités sont adaptées (activités virtuelles expériencielles et en personne par petits groupes).

Exemple de succès ou de réussite :

Les personnes embauchées au cours de ce projet sont extrêmement reconnaissantes de pouvoir travailler en français et d’offrir des opportunités à des communautés francophones de la province. Les jeunes participant.es aussi! Même si certains étudient en français, les jeunes de 18 à 25 ans travaillent souvent en anglais et n’ont pas toujours l’opportunité de se réunir en français. Le CJP souhaite poursuivre ce projet, car l’effet positif est tangible à chaque activité.

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Mon accent est correct (MAC) (Terre-Neuve et Labrador)

MAC est un projet rassembleur qui sensibilise sur les différents accents par l’entremise de rencontres individuelles en virtuel avec des jeunes de partout en province. L’idée de départ était de faire un podcast, mais dû à la pandémie, ce fut difficile de rencontrer les participants en personne, et les entrevues virtuelles n’avaient pas un son d’assez bonne qualité pour aller de l’avant.

Neuf rencontres individuelles virtuelles ont tout de même eu lieu et les discussions furent compilées dans un compte rendu. Par la suite, deux jeunes ont eu l’opportunité de présenter leur projet à 15 jeunes durant la Rencontre Jeunesse Provinciale 2021 en 3 D Virtuel. Ils ont eu une heure pour discuter ouvertement sur la SNSL en compagnie d’experts, les docteurs Léger et . Puis les jeunes se sont divisés en plus petits groupes pour continuer la conversation. Dans ce même environnement numérique, une salle 3- D dédiée à la SNSL fut créé pour inviter les participants de la rencontre à venir poursuivre la conversation. Ce fut une salle populaire. Quatre jeunes ont par la suite été recontactés pour une rencontre individuelle.

Organisme responsable:

Franco-Jeunes de Terre-Neuve et du Labrador (FJTNL)

Lieu :

Terre-Neuve-et-Labrador (virtuel)

Budget :

Entre 1 000$ et 5 000$

Clientèle visée :

Les jeunes de 12 à 18 ans de Terre-Neuve et du Labrador.

Objectifs :

  • Permettre aux jeunes de la province de s’exprimer en français sans se sentir intimidés par leur façon de s’exprimer.
  • Sensibiliser les jeunes à la SNSL.
  • Développer un outil par les jeunes afin qu’ils puissent parler confortablement sans être jugés par leur façon de s’exprimer.

Partenaires :

Dr. Léger (Université de Moncton), Dr. Stéphanie Chouinard, Active Replica et FJCF.

Résultats quantitatifs :

  • Participation de 18 jeunes.

Résultats qualitatifs :

Les jeunes qui ont participé au projet se sentent plus confortables à parler le français. À cause des défis de planification et de mise en œuvre du projet (notamment dû à la pandémie et à la difficulté de recruter des experts), les jeunes ont également mis en pratique la résolution de problèmes et la gestion du changement.

Exemple de leçon apprise:

En raison de la pandémie, il a été difficile de travailler en personne, car le projet nécessitait des réunions de groupe et des réunions en face à face. Tout s’est fait de manière virtuelle. Il faut donc bien planifier son horaire et d’établir des objectifs précis pour atteindre les résultats anticipés.

Une autre difficulté a été de trouver un expert en la matière. Il est important d’effectuer la recherche d’experts en la matière à l’avance.

Exemple de succès ou de réussite :

Nous avons saisi l’opportunité de mettre notre projet à l’horaire de la Rencontre jeunesse provinciale et de profiter de ce rassemblement de jeunes pour expliquer le projet MAC. Au total, 15 jeunes de toute la province se sont joints à nous pendant 90 minutes.

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Soirées Sécurité linguistique (Yukon)

Deux soirées proposées aux jeunes de 14 à 25 ans d’expression française du Yukon ayant pour thème la sécurité linguistique.

28 janvier: Une soirée trivia qui a permis aux jeunes d’en apprendre davantage sur la sécurité linguistique et la francophonie canadienne sous la forme d’un quiz. À travers une série de questions, différents thèmes ont été abordés tels que la langue, la géographie, les arts et la culture, les sports, les médias et la politique.

30 mars : soirée d’improvisation permettant de développer les techniques d’improvisation des jeunes et qu’ils se sentent plus confortable de s’exprimer en français. Après quelques exercices techniques, les jeunes ont été amenés à s’affronter lors d’un match en équipe. Les thèmes proposés lors des matchs abordaient des situations d’insécurité linguistique.

Organisation responsable :

Association franco-yukonnaise (AFY)

Lieu:

Yukon (virtuel)

Clientèle visée :

Jeunes de 14 à 25 ans

Budget :

Entre 1 000$ et 5 000$

Objectifs :

  • Briser les tabous entourant l’insécurité linguistique chez les jeunes.
  • Permettre aux jeunes de s’exprimer par rapport à leur insécurité linguistique.
  • Conscientiser et sensibiliser les gens venant d’autres régions qu’il est possible de contribuer à l’insécurité linguistique de certaines personnes parce qu’ils parlent avec un meilleur « accent » ou un « bon » français.

Partenaires :

La Fédération de la jeunesse canadienne-française (FJCF)

Résultats quantitatifs :

  • Soirée trivia : 22 participants
  • Soirée Impro : 10 participants

Résultats qualitatifs :

La soirée trivia a connu un grand succès et a été très appréciée par les jeunes : note de 8,5/10. Défis : l’internet est de très mauvaise qualité au Yukon et la soirée trivia étant en ligne, nous avons fait face à de nombreuses coupures!

La soirée d’impro a également connu un très grand succès et a été très appréciée par les jeunes. Un groupe de jeunes de l’école secondaire CSSC Mercier pratiquait déjà l’impro durant les heures scolaires et ils ont manifesté leur intérêt à pouvoir avoir plus d’ateliers d’impro et pourquoi pas créer une ligue.

Exemple de leçon apprise :

Il est très difficile d’organiser des activités en ligne au Yukon. La faible qualité de l’internet rend les choses vraiment difficiles.

Les jeunes apprécient énormément l’impro mais à deux reprises, lorsque nous avons évoqué le sujet de la sécurité linguistique, les jeunes semblaient un peu tannés du sujet et nous ont demandé d’aborder de nouveaux sujets la prochaine fois. Nous pensons qu’il est encore très important de renforcer la sécurité linguistique des jeunes mais qu’il faudrait le faire grâce à des activités (impro, activité d’expression orale ou écrite…) sans pour autant aborder le sujet directement durant l’activité.

Exemple de succès ou de réussite :

La soirée trivia a suscité un intérêt général de la communauté franco-yukonnaise et l’Association franco- yukonnaise a souhaité également offrir ce trivia à son personnel dont plusieurs sont des jeunes de moins de 25 ans. En effet, l’enjeu de la sécurité linguistique est peu connu par le personnel de l’AFY, il s’agissait donc d’un bon moyen de sensibiliser les gens. L’école secondaire CSSC Mercier nous a aussi mentionné son intérêt pour le trivia afin de sensibiliser les professeurs à l’insécurité linguistique.

Grâce à la soirée d’impro, le service Jeunesse de l’AFY s’est rendu compte de l’intérêt des jeunes pour cette discipline. Nous souhaitons approfondir le sujet avec les jeunes afin de voir si la création d’une ligue d’impro jeunesse est envisageable. Cette activité est un excellent moyen pour les jeunes de pratiquer leur français et d’accroitre leur sécurité linguistique.

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Notre langue, mon accent (Ontario)

Un atelier offert dans les écoles secondaires francophones de l’Ontario pour sensibiliser sur l’insécurité linguistique et offrir des occasions pour les jeunes de s’exprimer en français.

Organisation:

Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO)

Lieu:

Écoles secondaires francophones de l’Ontario

Clientèle visée :

Membres de la FESFO, soit les jeunes étudiant au secondaire en Ontario.

Budget :

Plus de 50 000$

Objectifs :

  • Sensibiliser les jeunes relativement à leur francophonie
  • Augmenter le pouvoir d’agir des jeunes face à leur insécurité linguistique

Partenaires :

Fondation Trillium de l’Ontario

Résultats quantitatifs :

  • 245 participant.e.s sur une période de 3 ans

Résultats qualitatifs :

  • Plus de jeunes à l’aise de s’exprimer en français dans leur école : appréciation avec une note de 4/5 pour chacun des ateliers.

Exemple de leçon apprise dans le cadre du projet:

S’assurer d’avoir des membres de l’équipe d’animation qui viennent de la même région ou de la même réalité que les jeunes qui participent à la tournée (ex: des animateur.trice.s de la région de Windsor, et pas d’Ottawa pour des ateliers à Windsor

Exemple de succès ou de réussite :

Les écoles continuent de demander les ateliers; ce qui indique qu’ils ont été appréciés et que cela reste un besoin.

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Insécurité linguistique (Yukon)

Les élèves du comité culturel jeunesse de l’École Émilie-Tremblay à Whitehorse, Yukon, Canada, ont participé à l’élaboration d’une vidéo dans le but de faire comprendre ce qu’est l’insécurité linguistique. Sous l’œil attentif du réalisateur, Jonathan-Serge Lalande, les élèves nous invitent à mener l’enquête.

Organisation responsable:

La Commission scolaire francophone du Yukon (CSFY)

Lieu :

Whitehorse, Yukon

Budget :

Entre 1 000$ et 5 000$

Objectif :

  • Faire comprendre ce qu’est l’insécurité linguistique

Résultats quantitatifs :

  • 8 élèves ont participé à l’élaboration du projet et ont interviewé une douzaine d’élèves et enseignants confondus

Résultats qualitatifs :

Le vidéo a été regardé par les membres du personnel de l’école et partagé en ligne où il a été regardé 359 fois.

Exemple de leçon apprise :

Laisser des temps de communication où l’apprentissage n’est pas la priorité. Les élèves peuvent ainsi s’exprimer de la façon souhaitée sans craindre d’être repris.

Exemple de succès ou de réussite :

Le vidéo apporte des pistes de solutions pour les enseignants afin de diminuer l’insécurité linguistique chez les élèves. Comme celui-ci a été visionné par les membres du personnel, ceux-ci peuvent les mettre en application et ainsi contribuer à diminuer cette insécurité.

 

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Notre langue, à ma manière (Manitoba)

Série d’ateliers, activités et de vidéos pour les salles de classe dans le but de parler de la sécurité linguistique. Ainsi que deux sessions communautaires pour les organismes et entreprises. Année 2 – Série de forums communautaires à venir au printemps dans les écoles et dans la communauté pour parler de solutions manitobaines.

Organisme :

Conseil jeunesse provincial du Manitoba (CJP)

Lieu:

Écoles secondaires francophones du Manitoba

Clientèle visée :

Jeunes de 14 à 25 ans, avec emphase sur les jeunes au secondaire.

Budget du projet :

Entre 10 000$ et 25 000$

Objectifs :

  • Rehausser la visibilité de l’importance de la sécurité linguistique
  • Faire entendre directement les jeunes et la communauté
  • Créer des solutions ‘faites au Manitoba’ pour combattre l’insécurité linguistique.

Partenaires :

FJCF, Gouvernement du Manitoba, Société de la francophonie manitobaine, le ministère du Patrimoine canadien

Résultats quantitatifs du projet :

  • Environ 200 participants pour l’année 1 aux activités dans les écoles et 50 participants aux ateliers communautaires pour les organismes. Environ 200 participants sont attendus pour les forums à venir au printemps 2022.

Résultats qualitatifs du projet :

À venir après les forums communautaires qui auront lieu en mai 2022.

Exemple de leçon apprise :

Mous avons découvert que toute la communauté veut parler de la sécurité linguistique. Il est donc important que cela ne soit pas seulement une discussion visant les jeunes. En apprenant ceci lors de l’année 1, nous avons fait des modifications pour nos forums de l’année 2.

Exemple de succès ou de réussite :

La création du slogan Une lange pour communiquer, pas pour exclure a été créée par les jeunes. Nous l’utilisons maintenant sur des items promos comme les chandails et t-shirts pour continuer les discussions.

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Camp de leadership C.J.L. (Camp Jeunes Leaders) (Île-du-Prince-Édouard)

Il s’agit d’un camp de leadership qui valorise la sécurité linguistique par des ateliers, formations et expériences diverses. Ayant débuté en 2021, le camp bénéficie à la culture et la fierté acadienne, dans leur histoire passée, présente et donnant l’opportunité aux jeunes de se tourner vers l’avenir de leur communauté jeunesse acadienne et francophone. Le camp mise sur les aspects du leadership inclusif, de la collaboration, du travail en équipe et du dépassement de soi.

Organisme responsable :

Jeunesse Acadienne et Francophone de l’Île-du-Prince-Édouard (JAFLIPE)

Lieu :

Borden-Carleton (Camp Abegweit)

Clientèle visée :

Jeunes de 12 à 25 ans de l’Île-du-Prince-Édouard

Budget :

Entre 10 000$ et 25 000$

Objectifs :

Rassemblement de jeunes acadiens et acadiennes et francophones âgées de 12 à 25 ans afin de développer leur fierté et leur sentiment d’appartenance à la communauté acadienne et francophone. Dans le cadre d’un camp de trois jours, les jeunes ont pu développer leurs forces en leadership, en travail d’équipe et explorer leur culture acadienne et francophone sous plusieurs expériences qui valorisait la sécurité linguistique et la réalité d’être acadien.ne et francophone en 2021.

Partenaires :

Camp Abegweit, le ministère du Patrimoine canadien, FJCF, SAF’ÎLE, Bienvenue Évangeline, CSLF, Kayak by the sea, Chef Pierre El Hajjar, Karen Langevin, (enseignante de Yoga), Jean-Paul Pendergast (atelier de survie) Beth Profit (artiste visuel).

Résultats quantitatifs du projet :

  • 35 participants.es inscrit.es en 24 heures dont quatre élèves issues des écoles d’immersion. Six organismes de L’Î.P.É. impliqués directement dans le projet et dix formateurs et formatrices.

Résultats qualitatifs du projet :

Les jeunes, les formateurs et formatrices ainsi que les parents veulent tous revoir la réalisation de ce camp de leadership cette année de 2022. Les formateurs ont confirmé leur retour en 2022 et les jeunes voudraient que le camp dure quatre jours au lieu de trois jours. Les organismes communautaires de la communauté acadienne et francophone de l’Île veulent davantage s’impliquer pour la prochaine édition.

Exemple de leçon apprise :

Les jeunes ont besoin de ce camp forgeant leurs identités et leurs inclusivités dans notre communauté acadienne et francophone. De ce fait, nous avons appris cette leçon de poursuivre la réalisation des prochaines éditions de ce camp, valorisant la fierté de notre culture et de notre langue, d’être inclusif et d’être attentif aux besoins des jeunes, besoins qui évoluent en fonction de l’avancement de notre société, et d’en tenir bonne note.

Exemple de succès ou de réussite :

Les jeunes se sont approprié le camp et ont participer par des prises en charges d’activités, d’animation sur des sujets traitant l’insécurité linguistique et ont su faire preuve d’une participation inclusive et participative pendant la durée entière du camp.

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Jeunes espoirs (Nouveau-Brunswick)

La Fédération des jeunes francophones du Nouveau-Brunswick (FJFNB) propose une série d’atelier-conférences au sein de 6 des 22 écoles secondaires francophones du Nouveau-Brunswick ayant pour thème « Vivre de sa langue et de sa culture au sein de sa province, c’est possible ». Le projet, intitulé « Jeunes Espoirs », vise à démontrer aux jeunes de 14 à 18 ans qu’il est possible de faire carrière dans l’industrie des arts et de la culture, en français, au Nouveau-Brunswick, indépendamment de son accent ou de son niveau de français. Le nom « Jeunes Espoirs » n’est pas anodin –il vise à semer une graine dans l’esprit des jeunes afin de les inciter à poursuivre une carrière en français et à être fiers de leur façon de parler. Le projet englobe la participation d’un.e ancien.ne participant.e au concours Accrocs de la chanson, celle d’un.e artiste francophone néo-brunswickois et l’intervention d’un.e membre de l’équipe de la FJFNB. L’idée d’avoir 3 intervenants –venant de différents milieux et ayant un accent différent –lors de l’atelier-conférence a pour buts de montrer aux jeunes la diversité de notre langue au sein même de notre province afin de démystifier les enjeux reliés à la langue, de leur montrer également que vivre de sa langue et de sa culture, c’est possible, et finalement d’avoir un témoignage d’un.e jeune de leur âge pour leur permettre de voir que le tout est réalisable et à porter de main. Avec le temps, nous aimerions pouvoir donner l’atelier conférence au sein des 22 écoles secondaires francophones de la province.

Organisme responsable :

Fédération des jeunes francophones du Nouveau-Brunswick (FJFNB)

Clientèle visée :

Jeunes francophones et acadiens âgés de 14 à 18 ans

Budget :

Entre 25 000 et 50 000$

Objectifs :

  1. Permettre aux jeunes francophones de la province de s’outiller facilement et gratuitement sur le secteur musical à travers des ressources adaptées à leur niveau, et ce, dans leur langue ;
  2. Outiller les jeunes artistes pour les rendre autonomes, créatifs et entrepreneurs dans le secteur des arts et de la culture;
  3. Contribuer au développement durable de produits culturels en français, à leur consommation, diffusion et aux métiers qui les entourent ;
  4. Donner la chance aux jeunes artistes de se produire sur scène devant leurs pairs afin de leur donner confiance en leurs moyens ;
  5. Permettre aux jeunes francophones de s’approprier leur langue et leur culture et créer un sentiment d’appartenance à celles-ci ;
  6. Outiller les jeunes francophones et acadiens des écoles secondaires francophones du Nouveau-Brunswick dans la poursuite d’une carrière en français ;
  7. Approfondir les liens entre les autres aspects de la vie et le français

Partenaires :

FJCF, le ministère du Patrimoine Canadien et le ministère des Affaires intergouvernementales du N.-B.

Résultats quantitatifs du projet :

  • Environ 1500 élèves ont participé dans 6 écoles différentes au Nouveau-Brunswick

Résultats qualitatifs du projet :

À l’automne, les spectacles n’ont pas eu lieu en présentiel à cause de la situation sanitaire dans laquelle nous étions. Mais selon les rétroactions des enseignant.e.s, le spectacle était très apprécié. Avec cette tournée, la plupart des enseignant.e.s ont affirmé que cela a permis de rejoindre une partie du contenu de leurs cours et des résultats d’apprentissage. Selon eux, les spectacles étaient cohérents avec le thème et le chanteur, Raphaël, était dynamique.

Les jeunes de leur côté ont pour la grande majorité apprécié le spectacle. Certain.e.s étaient content.e.s de découvrir un nouveau chanteur acadien et francophone.

Selon les rétroactions du chanteur, les jeunes était très réactif à son style de musique et son spectacle, que ces derniers soient en présentiels ou en virtuels. Durant l’hiver, les écoles étaient super contentes d’accueillir le spectacle en présentiel. Certains ont même demandé un rappel. C’est un beau privilège pour Raphaël et son groupe de pouvoir faire les tournée Jeunes espoirs. Il adore partager son expérience avec les jeunes et aussi leur monter que c’est possible de vivre de son art en français au NB

Exemple de leçon apprise :

Les spectacles en présentiel sont beaucoup plus appréciés des jeunes, des écoles et aussi du chanteur et ses musiciens. Nous avons beaucoup plus de rétroactions positives lorsque les tournées sont offertes au sein des établissements.

Exemple de succès ou de réussite :

Dans une école où le spectacle s’est déroulé en présentiel, Raphaël a été rappelé sur scène afin de pouvoir chanter une autre chanson à la fin de son spectacle. Les agent.e.s communautaires ont manifesté leur joie de recevoir enfin en présentiel la tournée Jeunes espoirs.

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Plan d'action sur la sécurité linguistique (Saskatchewan)

Ce projet est axé sur un résultat concret qui est le plan d’action nommé « La lutte contre l’insécurité linguistique ». Pour atteindre ce résultat, nous allons concerter et sensibiliser la communauté sur les enjeux qui concernent la sécurité linguistique et le fait français en Saskatchewan. Le plan d’action servira à outiller les jeunes, les acteurs communautaires et les professionnels de l’éducation, et il fera connaitre l’enjeu à la population générale majoritaire de la province. Suite à une mini-campagne de sensibilisation sur les médias sociaux pour créer de l’engouement et de faire connaitre l’enjeu, nous allons créer un comité de jeunes et d’acteurs communautaires fransaskois qui vont acquérir des compétences de leadership et en actions de plaidoyer par l’entremise de ces activités. Nous allons créer des opportunités de dialogue via des panels virtuels sur les sujets de la sécurité linguistique, et à partir de ces discussions nous allons inviter des jeunes et des acteurs communautaires à siéger sur le comité de plan d’action du projet. Le comité aura pour rôle d’assister l’équipe de l’AJF à élaborer un plan pour la communauté afin d’adresser l’insécurité linguistique.

Organisme responsable :

Association jeunesse fransaskoise (AJF)

Partenaires :

Le gouvernement de la Saskatchewan et le ministère du Patrimoine Canadien.

Clientèle visée :

La communauté fransaskoise

Budget :

Entre 10 000$ et 25 000$

Objectifs :

  • Accroitre la légitimité du fait français en Saskatchewan – Accroitre la sécurité linguistique – La réalisation du plan d’action développé par et pour la communauté pour assurer la confiance, la fierté et les capacités linguistiques des membres de la communauté.

Résultats quantitatifs :

  • Plus de 100 participants à l’élaboration du plan d’action

Résultats qualitatifs :

Un plan d’action qui sera terminé en juin 2022

Une leçon apprise dans le cadre du projet :

La sécurité linguistique est présente dans toutes les sphères de la communauté

Exemple de succès ou de réussite du projet :

Nous avons pu rejoindre les jeunes d’immersion et sensibiliser la communauté à l’enjeux.

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Ateliers de sensibilisation à l’insécurité linguistique (Colombie-Britannique)

Un atelier de sensibilisation à l’insécurité linguistique a été développé à l’hiver 2019 en collaboration avec Dre Suzanne Robillard, puis adapté au printemps 2020 avec l’aide du Dre Janaína Nazzari Gomes de l’Université Saint-Boniface, afin d’ajouter une perspective socio-culturelle à l’atelier.

L’atelier a été offert à 23 reprises entre l’automne 2020 et avril 2022. Les ateliers coûtent 300$ aux institutions et organismes, mais ce coût peut varier selon la durée, les modifications effectuées et la capacité de payer du demandeur.

Organisme responsable :

Conseil Jeunesse francophone de la Colombie-Britannique (CJFCB)

Lieu :

Colombie-Britannique (lieux multiples)

Clientèle visée :

Les jeunes de 12 à 25 ans de la Colombie-Britannique

Budget :

10 000 à 25 000 $

Objectifs :

  • Renforcer le développement identitaire (bilingue, francophone, franco-colombien etc)
  • Outiller le public pour renforcer leur confiance dans leur usage du français
  • Sensibiliser la communauté qu’elle n’est pas seule dans cette situation minoritaire
  • Valoriser la pluralité culturelle et linguistique qui constitue notre communauté
  • Informer les participants sur divers aspects linguistiques, des statistiques, etc.
  • Offrir un espace de réflexion et de discussion sur la sécurité linguistique

Partenaires :

Ministère de l’éducation et FJCF.

Résultats quantitatifs :

  • 23 ateliers ont été offerts de manière virtuelle.
  • Environ 460 participants au total.

Résultats qualitatifs :

  • Les retours sont très positifs.
  • Les ateliers ont permis de débuter des discussions sur un sujet qui n’est pas souvent abordé.
  • Les ateliers sont en grande demande.

Exemple de leçon apprise :

La base de l’atelier doit constamment être modifiée afin de l’adapter aux clientèles. Il faut donc prévoir du temps pour modifier l’atelier et le matériel, et prévoir les coûts supplémentaires de graphisme et de réimpression. Afin de rester actuel, une veille est nécessaire et le contenu de l’atelier est en perpétuelle évolution, ce qui implique parfois de devoir faire appel à des expertises extérieures.

Exemple de succès ou de réussite :

Les ateliers furent très populaires et nous ont permis de rejoindre une grande diversité de profils tels que les jeunes, parents, enseignants, futurs enseignants et autres professionnels du milieu de l’éducation.

Autres commentaires :

Vidéo de présentation des ateliers sur la sécurité linguistique : https://www.youtube.com/watch?v=6TCzPyIKDxs

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Podcasts BeLinguiste (Colombie-Britannique)

Une série de 4 podcasts BeLinguiste en lien avec la la sécurité linguistique en partenariat avec la Fédération des parents francophone de la Colombie-Britannique et Radio-Canada.

Podcast 1 : La représentation sur les anglicismes : https://conseiljeunessecb.podbean.com/e/belinguiste-representation-sur-les-anglicismes/

Podcast 2 : L’impact de la chasse aux anglicismes : https://conseiljeunessecb.podbean.com/e/belinguiste-limpact-de-la-chasse-aux-anglicismes/

Podcast 3 : Et si on vous disait que les anglicismes n’ont aucun impact sur la qualité d’une langue ? https://conseiljeunessecb.podbean.com/e/belinguiste-et-si-on-vous-disait-que-les-anglicismes-nont-aucun-impact-sur-la-qualite-dune-langue/

Podcast 4 : Le modèle élitiste de la langue française https://conseiljeunessecb.podbean.com/e/parlons-du-mois-de-la-francophonie/

Organisme responsable:

Conseil Jeunesse francophone de la Colombie-Britannique (CJFCB)

Clientèle visée :

Les jeunes de 16 à 25 ans de la Colombie-Britannique

Budget  :

5 000$ à 10 000$

Objectifs :

  • Renforcer le sentiment de sécurité linguistique
  • Alléger les craintes par rapport à la place de l’anglais
  • Parler de la réalité des gens bilingues
  • Offrir un espace de réflexions
  • Entendre un français ‘non standard’ dans les médias

Partenaires :

La Société Radio-Canada et la Fédération des parents francophone de la Colombie-Britannique

Résultats quantitatifs :

  • 390 écoutes
  • 4 podcasts réalisés et disponibles en ligne

Résultats qualitatifs :

Beaucoup de retours positifs de la part de toute la communauté

Ces podcasts ont permis de faire parler de sécurité linguistique dans la communauté et d’être sensibilisé plus spécifique au sujet des anglicismes qui reste un sujet particulièrement central dans les préoccupations des locuteurs bilingues.

Exemple de leçon apprise :

Le temps de montage des podcasts est beaucoup plus long que ce que nous avions prévu.

Exemple de succès ou de réussite :

Projet gagnant sur plusieurs points de vue : entendre un accent franco-colombien à la radio, vulgariser des notions scientifiques de linguistique au grand public, sensibiliser au sujet de sécurité linguistique, briser des mythes, etc.

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Panel sur la (in)sécurité linguistique dans le secteur de la santé (Alberta)

Quatre panélistes ont partagé leur expérience et les défis linguistiques qu’ils ont rencontrés dans leur domaine d’expertise ou dans un milieu de la santé. Le projet fut organisé dans le cadre du projet Franco Santé financé par Santé Canada par l’intermédiaire de la Société Santé en français.

Organisme responsable :

Réseau Santé Alberta (RSA)

Clientèle visée :

Étudiants dans le domaine de la santé et membres de la communauté

Budget :

Moins de 1000$

Objectifs :

Encourager les étudiants et travailleurs de la santé ainsi que les membres de la communauté à participer activement à l’amélioration de l’offre et de la demande actives de service de santé en français.

Partenaires :

Santé Canada, Société Santé en français (Franco Santé)

Résultats quantitatifs du projet :

  • 4 panélistes
  • 1 enregistrement qui sera disponible sur YouTube sous peu
  • 28 participants
  • 2 facultés partenaires

Résultats qualitatifs :

  • Meilleure connaissance des besoins des étudiants dans le domaine de la santé afin de s’assurer qu’ils soient en mesure de faire une offre active sans insécurité
  • Meilleure compréhension de l’insécurité linguistique dans le domaine de la santé
  • Communauté plus informée sur l’importance de l’offre et la demande active de même que la façon de le faire
  • Une visibilité accrue du Réseau Santé Alberta auprès des étudiants des programmes en santé grâce à la promotion de l’activité.

Exemple de leçon apprise:

Nous avons besoin d’appuyer aussi les étudiants francophones. Même s’ils le français est leur première langue, ils peuvent vivre beaucoup d’insécurité linguistique car ils étudient en anglais et ont rarement accès à la terminologie en français. Même chose pour les patients (ex.: personnes en transition).

Exemple de succès ou de réussite:

L’activité fut organisée par et pour des étudiants du domaine de la santé. Elle nous a permis de rejoindre de nouveaux futurs professionnels de la santé.

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